Je ne pardonne pas.

Publié le par uyidir

 
Je ne pardonne pas.
  Le discours actuel des décideurs en Algérie, nous rappel hélas, celui des années 70 : triomphalisme, dirigisme, constantes, panarabisme …les états télévisuel et comme leur nom l’indique, ne vivent que par la lucarne, comme une tortue dans sa carapace, en dehors, c’est la mort Nous faisons marche arrière en cinquième vitesse.

  Les pratiques que nous avons cru un moment disparus à jamais, sont là plus que jamais. Les marches spontanées, les motions de soutiens, le volontariat obligatoire les association satellites, les poèmes à l’honneur du Rais, et j’en passe.

L’échec. Oui l’échec, c’est l’unique aboutissement et le seul résultats, de cette morbide initiative qui se fait appeler : réconciliation ou pardon.Aucune initiative n’a abouti dans le passé, car les entrepreneurs « sorciers » et leurs acolytes  Sont les mêmes, et ils ne savent qu’échouer, ils ont la germe de l’échec, pour la seule et unique raison, qu’ils n’ont jamais demander l’avis du peuple, encore moins l’impliquer. Pour rappel : qu’est devenu la révolution agraire, la gestions socialistes des entreprise , l’arabisation, l’école fondamentale, les fermes pilotes, la médecine gratuite… mortes enterrées, on efface et on recommence, on change pas une équipe qui perd, qui gaspille, qui méprise le peuple. Pardon la plèbe.

Pour la mémoire, y a eu belle est bien une médecine gratuite, des médecins égyptiens , russes, polonais…sont venus prodiguer leur soins au  peuple, ceux qui les ont fait venir, nos honorables décideurs, se faisait soigner à l’étranger et ils le font toujours. Hôpital dieu, ça vous dit ?

L’arabisation, était réelle, pour le peuple bien sur, la junte en place envoyait, sa progéniture étudier à l’étranger, pour fuir, aussi bien cette même arabisation et l’école fondamentale. La Sorbonne, Jussieu à Paris, le Canada, l’Angleterre, ils avaient le choix, et ne se privaient pas. Il n y a aucune raison, pour qu’aujourd’hui, ça aboutisse. Les pratiques sont les mêmes, les décideurs les mêmes, la télévision la même «  chaîne unique », les journaux (si on peut appeler ça journaux) les mêmes. Cependant y a un nouvel élément. La dictature en place, bénéficient du silence et de la caution , de l’étranger, c'est-à-dire de ceux qui se disent démocrates , ils ont des intérêts,  et c’est le moment des affaires, qu’on vient pas perturber, ce moment propice, pour ce faire le magot.

C’est le sous sol, qui intéressent les donneurs de leçons, un pays en panne, mais riche, une aubaine. On peut même fermer les yeux, sur les crimes, et les criminels.

Mais nous Algériens, simples citoyens : Une coiffeuse pendu dans son propre salon de coiffure, un boulanger jeter dans son fourre, un journaliste décapité, un jeune soldat brûlé vif…nous ne pardonnerons jamais. Ceux qui ont baissé le drapeau national pour hisser celui de l’Arabie saoudite «  ça s’est passée à l’agence de transport de la ville de Batna » ceux qui ont brûlé les outils de travail du peuple, combien d’usines sont parties en fumée, ceux qui ont décimés des villages entiers, ceux qui sont revenus des ténèbres en tenues médiévales, nous leur pardonnerons jamais, combien même, ils ont signé, pactisé, sous traité, avec un roi perclus de solitude, ça n’engage que  ceux qui y croient.Trois agressions , sans parler des insultes et injures, chasser de mon travail, sans raison , sauf peut être, ne pas accepter le fait accompli, dire non, ne pas abdiquer, refuser ,l’arrangement, le compromis l’aplaventrisme et devenir BENI OUI OUI*  à vie.Je ne suis pas de cette race. L’histoire témoigne, que nous pouvons être conquit, vaincu, mais jamais soumis.

Les terroristes font la première des journaux du pouvoir, de la télévision du pouvoir, et les journalistes, sont traînés, de tribunal en tribunal, de cellule en cellule, et ça se dit démocrates. Sans argument, pourtant doter, de plus de 15 radio dont une nationale, de plus de huit titres de presse écrite, sans citer  les non déclarer ,48 cellules de communications… et pourtant au moindre article de presse, du plus petit village de l’Algérie profonde, du correspondant de presse à la signature la moins connue de la planète, c’est le cataclysme. Savez vous pourquoi. Et bien pour la simple raison, que les relais, les portes voix, les canards du pouvoir, ne sont pas crédibles, face à un article de presse format timbre (sic) qu’en est il, du livre de MOHAMED BENCHICOU.

LE MATIN nous avait ouvert ses colonnes, ses pages, et nous ne pouvons qu’êtres reconnaissons. De la plus petite dechra, douar, village,  dans les pages régionales, il y avait toujours, un article sur les Aurès. On entendait enfin parlé de : taghit, hidoussa, darmoun, chir…

Le village de T’kout, n’avait trouvé, d’autre allié, d’autre canal que le Matin. Les jeune de t’kout n’oublierons jamais, la présence des journalistes du Matin, mais surtout leur position. Jusqu'à aujourd’hui, le portrait de Benchicou est dans bon nombre de foyers et commerce.

Dieu merci que le ridicule, ne tue pas, même s’il est ridicule. Du haut de son perchoir, BOUTEFLIKA, refuse l’officialisation de tamazight. Nous lui conseillons de lire LA FONTAINE, lui qui aime, se donner en spectacle, en France pour plaire. Que reste il du Latin, du Grec, deux langues mortes, enseignées dans des écoles, où l’in se bouscule point. Par contre tamazight, qui a vu s’écrouler l’empire Romain, qui a résister à l’invasion turc « que nos décideurs appellent, tout à tour, protection et présence (sic) »  qui a terrassé l’arabisation et qui va l’enterrer, tamazight est toujours là, tétée dans le lait de nos mères, notre langue maternelle, que vaut une langue aussi officielle soit elle, par rapport à  une langue maternelle ? RIEN.

Monsieur le président, vous allez être encore président, pour combien de mandat. Un mandat, deux , trois, si nous admettons que vous allez, être sur le trône , même grabataire, car vous n’allez pas faire exception , c’est dans la nature des régimes Arabe. Mais vous finirez par partir les pieds en avant. Et tamazight et ses enfant vous survivrons, ils seront toujours, vivants : MASSINISSA, GAYA, MICIPSSA, DAHYA, YOUBA, MASSILYA  ce sont nos enfants, ils ne seront ni payés, ni rémunérés, pour s’adonner à tamazight, c’est leur langue maternelle, et ils se chargeront de faire, une dérabisation, à la racine, et ni vous ni vos sbires, ne seront là pour les empêcher.

R HAMATOU

PARIS LE 30 09 2005

Publié dans L'info de Tamezgha

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